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initier à des procédés moins coûteux. Le vol est comme Yescroquerie ; quand on le voudra on l’a néantira ; mais ce n’est que confidentielle=· ment que je puis révéler aux intéressés le système qui doit infailliblement conduire à ce résultat, sans le secours de la police, dont la vigilance est si fréquemment déjouée.. En parlant des boucardiers de province, j’ai - oublié de dire qu’ainsi que les escarpes, ou assas·= sins de profession, ils sont toujours pourvus de passeports parfaitement en règle et très exac-I tement visés par les autorités des communes où ils passent. ’Il est une remarque à faire, c’est qu’en France les honnêtes gens seuls se risquent à voyager sans papiers ;.Ies malfaiteurs, au contraire, se gardent bien de contrevenir aux lois et ordonnances en vertu desquelles un brevet. de circulation est exigé pour le moindre dépla= cement. Si j’étais gendarme, l’individu porteur d’un passeport chargé de visa me serait toujours suspect. Les vagabonds dangereux ont grand soin de faire constater, pour ainsi dire à chaque pas, qu’ils ne sont pas en état de vagabondage. L’homme irréprochable s’inquiète peu de ces formalités : il s’en affranchit -ou parce qu’il est négligent, ou parce qu’il lui