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’ un coup. ’Peu d’instants-après, ils se mettent en besogne, et les marchandises, à mesure ’qu’ils les volent, sont déposées dans la voiture. ’ ’ ·L ?opération terminée, ils s’acheminent vers un autre endroit, où ils vendent en détail ce qu’ils ont pris en gros. S’ils se sont approprié des obj ets d’or ou d’argent Faciles à reconnaître, ils les convertissent en lingots. ’

Un des premiers soins des boucardiers est de dénaturer les produits de leurs vols. Si ce sont des étoffes de soie ou de laine, des toiles, des indiennes, etc., , ils enlèvent le chef de chaque pièce, et font ainsi disparaître les marques ou les numéros qui pourraient indiquer qu’ils se fournissent ailleurs qulen fabrique, bien que parfois aussi ils rendent visite aux fabricants. La chute de quelques planches légères appuyées sur une corde très mince, tendue en travers de la boutique, à une hauteur de quatre à cinq pieds, est une des meilleures surprises que l’on puisse -’ménager aux boucardiers, lorsque, pour leur expédition, ils ont négligé de se munir d’une · lanterne sourde. Quand on marche à tâtons, les mains sont en avant, il peut se faire qu’elles rencontrent la corde ; mais alors imême les voleurs n’y gagnent rien, puisqu’il suffit du