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un vxnocç. E 20 / ADELE. D C’est plutôt toi, maligne, il ne dit. rien cet ; homme. SUSANNE. » Mettons que c’est moi. ADELE. » Je vais vous dire ce que cîest (fouillant dans la poche de son tablier) ; c’est des œufs rouges ; j’en avais huit pour notre déjeûner : j’ai mangé les miens... SUSANNE. » C’est bon, tu parleras de ça après. ADELE. » Je les-ai pris chez la’fruitière de la. rue des Gobelins ; tu sais bien, la petite bossue, qui aime tant à jacasser ? SUSANNE. » Avec sa fruitière ; que va·ît-elle · nous chanter ? Ce n’est pas la fruitière qui ’ D nous intéresse., ADELE. » Tu me laisseras parler, pt’être bien ; D si tu ne veux pas que je raconte... SUSANNE. » Parle, parle, tu as la parole, à la fin tu accoucheras. · FRÉDÉRIC. » Ne l’interrompez donc pas. ’ ADELE. » Dans la maison de la’fruitière, reste le propriétaire, qui est un avare s’il en fut jamais. Il est si riche, qu’il ne sait pas le Il compte de son argent ; sa femme et lui ont ll plus de cent francs à dépenser par jour, et D ils n’ont pas seulement un chien à leur semai Vice... C’est la fruitière qui m’a donné ces venu.