Page:Vidocq - Mémoires - Tome 4.djvu/17

Cette page n’a pas encore été corrigée

— DI VIIOUQ. 9

nent les nuances de pays à pays. Quant à l’obj et qu’ils se proposent, les voleurs sont partout- à peu près les mêmes ; mais. ce n’est pas partout la même manière d’opérer, ·ils marchent aussi avec leur siècle. Cartouche ne serait- aujourd’hui. qu ? une ganache r erg forcée, et Coignard hors du. bagne passerait pour un voltigeur. Le monde volant n’a pas d’académie, que e sache, cependant il a, comme le monde littéraire, — ses xblassiques et ses romantiques ;. telle ruse qui jadis était de.bon aloi, n’est plus maintenant qu’une malice· cousue de lil blanc ; et ce mannequin tout couvert de grelots, dont il fallait subtiliser la.montre sansen faire sonner un’seul, ce mannequin, dont l’épreuve semblait si ingénieuse à nos pères-, ce mannequin est comme Corneille, comme Racine, comme Voltaire... Ro’coco ! !! —

- C’est au vivant que nos modernes s’attaquent de prime abord ; c’est sur la nature qu’ils font leurs essais. A leurs débuts ils tranchent du maître ; pour eux, les anciens sont comme s’il n’étaient pas : il n’y a plus de modèles, plus de copies-, plusde traces suivies, personne ne pivote, c’est à qui se frayera une route nouvelle, -Toutefois il est un cerele-dan-s lequel les origi«