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u¢. nûuonns

La veuve veut s’assurer si. Marie ne setromw : pas. La catastrophe n’est que trop réelle ;· d’un ooup d’œil elle en a · mesuré l’éten.due. « Les monstres ! prononce-t-elle, je suis ruinée ! § > et elle s’évanouit. ’

Marie s’élance vers une croisée, elle appelle du secours. q Au voleur ! à l’assassin ! à-la garde ! I » au feu ! » telles sont les paroles d’alerte dont · elle fait retentir la rue du Poteau. Les habitants, \ les gendarmes, le commissaire envahissent la maison ; du comble au rez-de-chaussée, . on fait une perquisition générale, et l’on ne trouve personne. Alors un des assistants fait la proposition de descendre à la cave. « A la cave, à la cave, » répète-t-on à l’unanimité. On allume les chandelles, et tandis que Marie prodigue des soins à - sa maîtresse, qui a enün repris ses esprits, le commissaire, précédé de ses éclaireurs, effectue la descente proposée. On visite un premier carveau, rien 5 un second, rien encore ; un troisième, celui-gci est contigu à la cave du voisin : E à terre sont quelques débris de platras, on avance, et dans le mur mitoyen on aperçoit..... une ouverture assez grande pour donner passage à un homme. Dès.ce moment, tout est expliqué : deux heures auparavant on a vu une voiture