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voir tous les moyens d’ouvrir ; mais ouvrir= ce n’était rien, il fallait ouvrir sans être aperçu, s’introduire’sans crainte d’être troublé-, opérer sans témoins-, iet sortir librement. Beaumont, qui.a mesuré toute la grandeur des obstades, * ne s’en effraie pas. Il a remarqué que le cabinet du chef de la sûreté, M. Henri, est tout près de Yendroit où il se propose de pénétrer ; il épie Yinstant propice, il voudrait bien qu’uné circonstance éloigvnât pour quelque temps un si dangereux voisin ; il est servi à souhait. Un matin M. Henri est obligé de sortir ; Beaumont, sûr qu’il ne rentrera pas de la journée, court chem.lui, revêt un habit noir ; et dans ce costume qui, à cette époque, annonçait toujours ou un magistrat ou un Fonctionnaire public, il se présente au poste préposé à la garde du Bus- ’ reau contra]. Le chef, à qui il s’adresse, suprpose que c’est au moins un commissaire ; sur ’ l’invitation de Beaumont, il lui donne un soldat, et celui-ci posé en sentinelle à l’entrée du’couloir qui conduit au dépôt, reçoit la consigne de ne laisser’passer personne. On ne pouvait trou-\· mer un meîlledr expéûîent pouii se mettre à l’abri d’une surprise réussi Beaumont, au milieu d’u ne foule d’obiets précieux, pu’t-il’ à loisir, ’et eni