Page:Vidocq - Mémoires - Tome 3.djvu/415

Cette page n’a pas encore été corrigée

un vznooç. · ou

sés ; le plus petit bruit, mon ombre quelquefois me mettaient sens dessus dessous. — » Et moi, dès qu’un inconnu me regardait, je m’imaginais qu’il prenâit mon signalement, et à la chaleur qui me montait, je sentais bien que malgré moi je rougissais jusque dans le blanc des yeux.

— » Qu’on’ne sait guère, ce qu’il en est, quand on commence à donner dans le travers ! si c’était à refaire, j’aimerais mieux mille fois me brûler la cervelle. ’ ’

— » Tai deux enfants, mais sfils devaient ’ »> mal tourner je recommanderais plutôt à leur ’ n mére de les étouffer de suite. — » Si nous nous étions donné autant de peine pour bien faire, que nous en avons pris ’ pour faire le mal, nous ne serions pas ici ; nous serions plus heureux.

— » Que veux-tu ? c’est notre sort. ’ — » Ne me dis pas ça, ... c’est soi-même qui fait son sort..... la destinée, c’est des bêtises ; ’ il n’y a pas de destinée, et sans les mauvaises. n fréquentations, je sens bien que je n’étais pas né pour être un coquin. Te souviens-tu, à chaque coup que nous venions de faire, combien je prenais de la consolation ? C’est que j’avais sur