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au nàmoznnr ’

— » A présent, tu diras à tamèrc que tu as vu trois amis de ton père, qu’elle prépare à souper pour quatre, nous reviendrons avec lui. Au revoir, mon enfant. »

La fille de Gérard poursuivit son chemin, et nous ne tardàmes pas à nous trouver vis-à-vis de la maison Lamare ; mais là il n’y avait point de travailleurs ; un paysan que je questionnai, me dit qu’ils étaient un peu plus loin : nous conti=· nuâmes de marcher, et parvenus surlune émi= nence, je vis en effet une trentaine d’hommes occupés de réparer la grande route. Gérard, en sa qualité de piqueur, devait être au milieu de ce groupe. Nous avançons z à cinquante pas des travailleurs, je fais remarquer à mes agents un individu dont la figure et la tournure me semblent tout-à-fait conformes au signalement qui m’a été donné. Je ne doute pas que ce ne soit ’ Gérard, mes agents partagent mon avis ; mais Gérard esttrop bien entouré pour aller le saisir ; seul, sa témérité le rendrait redoutable, et si ses compagnons prennent sa défense, n’est-il pas vraisemblable que nous échouerons dans l’exécution du mandat ! La conjoncture était embarrassante ; à la moind1·e démonstration, de notre part, Géra1·d pouvait ou nous faire un