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d’efYroi, tout le monde tremblait devant ; lui ; les autorités locales, auxquelles il était dénoncé journellement, n’osaient le réprimer. Enfin c°était un de ces êtres terribles qui font la loi à tout ce qui les entoure : quoi qu’il en Fùt, peu ’. accoutumé à reculer devant une entreprise périlleuse, je n’en persistai pas moins à vou- · loir tenter l’aventure. Tout ce que j’entendais dire de Pons piquait mon amour-propre, mais comment en venir à mon honneur ?je’n’en savais encore rien ; en attendant l’inspiration, je déjeûnai avec mes agents, et quand nous nous fûmes suffisamment garni l’estomac, nous nous mîmes en route pourallerà la’recherche du complice de Raoul et de Court. Ceux-ci m’avaient indiqué une auberge isolée qui était un repaire de contrebandiers. Pons y venait fréquemment, il était fort connu de Yaubergiste, qui, le regardant comme une de ses meilleures pratiques, I lui portait beaucoup d’intérêt. Cette auberge m’avait été si parfaitement désignée, que je n’eus pas besoin d’autres indications pour la trouver. Escorté de mes deux compagnons, j’3I’I’lVC, j’entre, sans plus de façon je m’assieds, et prenant les manières d’un homme qui n’est pas étranger aux usages de la maison. ’.