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au, firent : ’teurs, en se haussant sur la pointe des pieds, chaque fois que le guichet s’ouvrait pour laisser ’entrer ou sortir un de mes agents. Tiens, le vois-tu î’disait l’un, c’est ce petit un mauricaud qui n’a pas cinq pieds. — »· Bah ! un avorton comme ça, j’en-aurais ’n cinquante comme lui à mes trousses, ... — » Un avortou ! il est toujours assez grand p pour te fiche ta tournée : d’abord il tire la sa » vate comme un ange, et puis il à une manière n de vous passer la jambe. —î- » Tais-toi donc, est-ce q-u’on ne connaît pas les couleurs aussi bien que lui ?— n C’est ce grand mince, disait un autre, n a-t-il l’air méchant, avec ses cheveux roux ! — » Oh ! il est comme un échalat ; il m’est avis qu’une main dans la poche je le ploierais en deux. — » Toi ? u —·· » Oui, moi. I — ra Ah ! tu crois qu’il se laisserait enipoîgner ? · AI pas si bête ! il viendrait soi-disant pour te parler amicalement, puis au moment où tu t’y attendrais le moins, ce. serait un coup. de poing qui t’ar1·iverait dans leôrochet (le creux de l’estomac), ou suivant qu’il trouverait sa belle,