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jéavais pris le cauchemar pour mon auxiliaire. ti Il paraît ; dis-je à Raoul ; que ·vous venez I de faire un rêve bien terribleP vous avez beaucoup parlé et considérablement soufiiart ; je ’ » vous ai éveillé pour vous délivrer des tour=· ments que vous enduriez et des remords aux- ’ quels vous étiez en proie. Ne vous fàchez pas de ce langage, · il n’est plus temps de dissu- v ·· muler ; les révélations de votre ami Court >i nous ont tout appris ; la justice n’ignore aucun ’ » des détails du crime qui vous est imputé ; ne · vous défendez pas d’y avoir participé, l’évidence, contre laquelle vous ne pouvez rien, résulte des dires de votre complice. Si vous vous retranchez dans un Système de dénéga¤ ’ tion ; sa voix vous confondra en’présence de ’ vos juges, et si ce n’est pas assez de son témoi- · gnage, le boucher que vous avez assassiné près de Milly paraîtra pour vous accuser. » A ce moment ; j’e ; aminai la figure de Raoul ; et je la vis se décomposer ; mais se remettant graduellement, il me répondit avec fermeté : M. Jules, vous voulez m’entortiller, c’est peine perdue : vous êtes malin, mais je suis innocent. Pour ce qui est de Court, on ne me persuadera pas qu’il soit çoupable’, encore Tous 111. \, 24 ’ ’