Page:Vidocq - Mémoires - Tome 3.djvu/360

Cette page n’a pas encore été corrigée

dans votre cabaret’ ·mal’là défense’ui ·

’ ..

vous en a été faite. La police est informée que tous les dimanches, ici, il y 11’dès réunions dans lesquelles bn chante des couplëts contre Il 18 gO\IVBl’DBMBD€· NOD·ûBlIl0HlBDt OB sait (IUE lt VOUS PCCCVEE CIICZ 7008 MII (18 BEES

il SIJSPBCÈS, mal ! encore on BSÈ &V8l’l£l (I\l’à11j0\ll’¤• ’ d’lmi même vous les attendez en assez grand D’ 1101’Ill’)l’6 (16 à qU&d’C h8\1l’É5 2 VOUS VOYEZ que quand elle le vent, la police n’ignore rien. Ce n’est pas tout, on prétend que vous avez entre les mains une foule de’chansons sédi’réunions chsntsntes connues sous le nom de gogscus. Ces de souricières politiques se formèrent d’abord sous les anspices dela police, qui les peuple de ses agents. C’était la qu’en trinquant avec 160\I’7 !’ld’$, £dù1lld’|l¢$É11 !l’¢ÉlIdi¢1I¢, alindelesenvelopperdms de fausses conspirations. Tai vu plusieurs de ces rassemblements prétendus patriotiques ; les individus qui s’y montraient le plus exaltés étaient toujours des mochards, et il était aisé de lsresonnaître ; ils ne respectaient rien dans leurs chansons ; la haine et les outràges-I=: s plus grossiers y étaient prodigués L la famille royale...... et ces chansons, payées sur lenfiindr ssmu de la rue de Jérusalem, étaient l’œuvre des mêmes auteurs que les hymnes de la Saint-Louis et de la Saint-Charles. Depuis feu M. le chevalier de Piis, feu Esmemrd, on sait queles Bardes du quai-du Nord ont le privilège des inspirations contradictoires. La police A ses lauréats, ses ménœrels et ses troubadours ; elle est, comme on le voit, une institution très gaie ; malheureusement elle n’est-pas toujours en train de chanter ou de faire chanter. Trois têtes tomhènent, cellœ de Carbonneau, Plei-I gnier, Tolleron, et les goguettes furent fermées : on n’e-n avait plus ’bcsoin....·.. le sang avait coulé..’ *