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Court et sa lemme étant en lieu de sûreté, il restait à s’emparer de Raoul. Je me transportai chez lui ; il n’y était pas ; le gar=çon qui gardait sa boutique’me dit qu’il avait couché à Paris, où il avait un pied à terre ; mais que, comme c’était dimanche ; il ne · manquerait pas d’arrimer de bonne heure. L’absence de Raoul était un contre-temps que je n’avais pu prévoir, je tremblai qu’avant de rentrer il ne lui eût prit la fantaisie de dire bonjour à son ami. Dans ce cas, il était certaine- ’. ment instruit de son arrestation, ’et il était ’ probable qu’il se mettrait en mesure de m’é=chapper. Je craignais encore qu’il ne nous eût vus au moment de l’expédition de la 1·ue Coque- · nard, et mes appréhensions redoublèrent lorsque le garçon m’eut déclaré que son bourgeois avait ’ sa demeure de ville dans le faubourg Montmartre. Il n’y était jamais allé et ne pourait m’enseigner l’endroit ; mais, présumait-il, c’était aux environs de la place Cadet ; chaque renseignement qu’il me donnait me confirmait dans mes crail.l=’ tes, car peut-être Raoul ne tardait-il tant, que parce qu’il se doutait de quelque chose. neuf heures il n’étaitIpas de retour : le garçon que ’ l’interrogeai, mais sans dire rien qui pût lui in- ’ Tom ; III. 23 I