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instruit qu’il avait des accointances avec toute espèce de gens mal famés. En un mot, sa réputation était abominable, et lorsqu’un crime était dénoncé, s’il n’y avait pas participé, on était dumnins autorisé à lui dire :, Si· ce nicst toi, ’ c’gst-ton frère ou quelqu’un, des tiens. ’ ’ ’.. ’ Raoul était en quelque sorte en état de per·« ’pétuelle prévention, soit parlui, soit par ses alentours. Je résolus.de faire surveiller les apn proches de son cabaret, et je donnai l’ordre à mes agents d’avoir l’œil sur toutes les personnes I qui lehantaiengafinde ëassurersidans le nombre ’ il ·ne ·s’eu trouverait pas’une qui fût blessée au genou. Pendant que les observateurs étaient au peste que je leur avais assigné, des informa ; tions que je Bs de mon côté me conduisirent à apprendre que Raoul recevait habituellement ’ \ chez lui un ou deux garnements d’assez manq vaise mine, avec lesquels il paraissait intimement lié’. Les voisins affirmaient qu ?on’les voyait tou- ; jours aller ensemble, qu’ils faisaient de fréquentes absences, et ils ne doutaient’pas que le plus fort de son commerce ne fût la contrebande. Un marchand de vin qui était le plus à portée de voir tout ce qui se passait au domicile de Raoul, ’me dit qu’il avait remarqué que son