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été infructueuses, lorsqu’un nouvel attentat, ’ accompagné d’horribles circonstances, vint fournir des indices d’après lesquels il fut enfin permis d’espérer que l’on atteindrait les coupables. Un nommé Fontaine, boucher, établi ’ ’ ’ à la Gourtille, se rendait à une foire dans l, &l* rondisse ment de Corbeil ; muni de sa sacoche, dans laquelle il y avait une somme de quinze cents francs, il avait dépassé la Cour-de-France et s’avançait à pied dans la direction d’Essonne, quand, à très peu de distance d’une auberge où ’g il s’était arrêté pour prendre quelques rafraîchissements, il lit la rencontre de deux hommes assez proprement vêtus. Le soleil étant sur son déclin, ’ Fontaine n’était pàs lâché de voyager en compagnie ; il accoste les deux inconnus, et aussitôt il entre en conversation ave eux..« Bonsoir, e u » messieurs, leur dit-il.

’ D — » Bonsoir l’ami, lui répond-t«-on. » Le colloque engagé, « Savez vous, reprend le ° » boucher, qu’il commence à faire nuit ? -· is Que voulez«—vous· ?o’est la saisnn. — ’l -·— » A la bonne heure, mais c’est. q¤’il mereste encore à’faire un bon bout de chemin. Et’où allebvuns donc, âne we tîùp ncurieux ? -· · ’ ’ ’