Page:Vidocq - Mémoires - Tome 3.djvu/32

Cette page a été validée par deux contributeurs.


CHAPITRE XXXII.


Un enfonceur enfoncé. — La provocation. — Les loups, les agneaux et les voleurs. — Ma profession de foi. — La bande à Vidocq et le Vieux de la Montagne. — Il n’y a plus de morale dans la Police. — Mes agents calomniés. — Il n’est si bon matou, qui attrape une souris avec des mitaines. — L’instrument du péché. — Mettez des gants. — Desplanques, ou l’amour de l’indépendance ; où diable va-t-il se nicher ? — Le règlement et MM. Delaveau et Duplessis. — Les roulettes ambulantes et les trop philanthropes. — Les bonnes mœurs, les bonnes lettres, les bonnes études. — Les jésuites de robe longue et de robe courte. — L’empire du cotillon. — Dureté des voleurs qui se croient corrigés. — Coco-Lacour et un ancien ami. — Castigat ridendo mores.


Gaffré et Goupil ayant échoué dans leurs manœuvres pour me compromettre, Corvet voulut à son tour essayer si je ne succomberais pas. Un matin ayant besoin de me procurer divers renseignements, je me rendis chez cet agent dont la femme était aussi attachée à la police. Je trouvai les deux époux dans leur logement, et quoique je ne les connusse que pour avoir coo-