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dices d’après lesquels je pusse essayer de mc tracer une marche, je me laissai aller à cette ’ inspiration qui m’a si rarement trompé. Il me vint tout à coup à l’idée que les voleurs qui s’éta1ent introduits chez le général pourraient bien faire partie de la client elle d’un nommé Perrin, ferrailleur, que /l’on m’avait depuis long-temps signalé comme un des receleurs lés I plus —ll’llZl’éPl(lCS. Je commençai par faire sur=·· veiller les approches du domicile de Perrin, qui. était établi rue de la Sonnerie, numéro 1 5 mais au bout de quelques jours, cette surveillance n’ayant eu aucun résultat, je’restai persuadé ’ que, pour atteindre le but que je m’/étais proposé, il était nécessaire d’employer la ruse. Je ne pouvais pas m’aboucher avec Perrin, car il savait qui j’étais, mais je’lis la leçon à l’un de mes agents qui ne devait pas lui être suspect. Celui-ci va le voir ; on cause de choses et d’autres ; on en vient à parler des affaires : « Ma foi, dit Perrin, on n’en fait pas de trop bonnes. ’ — » Comment les voulez-vousldonc, ré=· partit Yagent ? je crois que ceux qui ont été sa chez ce général, dans l’hôtel de Valois, n’ont pas à se plaindre. Quand je pense que seulement dans son grand uniforme il avait caché