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joindre à la porte de l’ambassadeur de sa Hautesse le sultan Mahmoud ;·je l’arrêtai au moment où il montait dans le carrosse d’un Turc qui vraisemblablement avait vendu ses odalisques. Je suis encore à m’expliquer comment, malgré des obstacles que les plus expérts d’entre les voleurs jugeraient insurmontables, Paruitte a pu effectuer le vol qui lui a procuré deux fois l’occasion de me voir. Cependant il paraît constant qu’il n’avait point de complices, puisque, dans le cours de Yinstruction, par suite de laquelle il a été condamné aux fers, aucun indice, même des plus légers, n’a pu faire supposer la participation de qui que ce soit. A peu-près à l’époque où Paruitte enle-. vait les glaces du palais Bourbon, des voleurs s’introduisirent nuitamment rue de Richelieu, numéro 1 7, dans- l’liôtel de Valois, où ils dévalisërent M. le maréchal-de-camp Bouchu. On

évaluait à une trentaine de mille francs les effets dont ils s’étaient emparés. Tout leur avait été. bon, depuis le modeste mouchoir de coton qu’aux torsades étoilées du général ; ces messieurs, habitués à ne rien laisser traîner, avaient ’l W même emporté le linge destiné à la blanchisseuse. Ce système, qui consiste à ne pas vouloir faire