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tardai pas à apprendre qu’ils avaient commis un vol, dont toutes les preuves étaient faciles à produire. Arrêtés et comlamnés, ils eurent pendant quatre ans le temps de penser à moi. Quand la sentence qui fixait leur sort eut été rendue, je ne manquai pas de leur faire une visite ; lorsque je leur racontai comment-j’avais connu et déjoué leurs projets, ils pleurèrent de rage. Gosnet, ramené dans les prisons d’Auray, d’où il s’était s évadé, imagina un moyen de vengeance qui ne lui réussit pas : feignant le repentir, · il fit appeler un prêtre, et, sous le prétexte de lui faire une confession générale, .il lui avoua un bon nombre de vols, dans lesquels il eut soin de m’impliquer. Leconfesseur, à qui ma prétendue participation 11’avait pas été conüée sous le sceau du secret, adressa à la préfecture une note dans laquelle j’étais violemment inculpé ; mais les révélations-’de Gosnet n’eu1~ent pas le résultat qu’il s’en était promis., ° Ce —fut l’arbitraire’que l’on déployait zcowtre les voleurs qui propagee parmi- eux la maniede s’entre- »dénoncer, wet les poussa, s’il est permis de s’exprimer ainsi, au comble de la démoralin sation. Auparavant, ils formaient, a-u-sein delà société, une sociétiéà part, . qui necnriiptaiteni