Page:Vidocq - Mémoires - Tome 3.djvu/223

Cette page n’a pas encore été corrigée

•¤ vxunç. ilo

’ — n Si ce n’est que cela, je vais remœtre ma culotte et je suis à vous,

—·· » Dépêchez-vous, que je prenne votre place’, et attendez-moi, » ·.

Yatxends Yinspecteur, et nous redescendons ’ ensemble. La chambre est pleine de gendarmes et de mouchards ; M. Vigny est au milieu d’eux : aussitôt il me donne lecture d’un mandat d’amener décerné contre moi, ainsi que contre mes. 1 hôtes et leurs femmes : ensuite, pour remplir le ’ ’vœu d’une commission rogatoire, il ordonne la perquisition la plus exacte. Il ne me fut pas difÈcile de voir d’où le coup partait, surtout lorsque S piquette, soulevant le matelas, et surpris, sans doute, de ne rien trouver, regarda d’une certaine façon Gosxzet, qui avait l’air tout stupéfait. -Son désappointement ne m’échappa pas ; m, ’aperçus qu’il était passablement contrarié : t quant ·à moi, pleinement rassuré : « Monsieur, xa -dis-je, au magistrat, je vois avec peine que dans l’espoir de se rendre intéressant, on vous aefait faire un pas de olerc. On vous a trompé, sa il n’y a rien ici de suspect ; d’ailleurs Gosnet ne le souffrirait pas ; n’est -·ce pas, n M. Gosnet, que vous ne le souliliririez pas ? Répondez donc à monsieur le juge. » Il ne pou-