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mettant son poing sous le nez. ·— Ne Frappe pas, répliquai-je à Yapostrophe, ne frappe. pas, ou..... » Il s’avance, et de- main de maître, je lui applique un soufflet.. ’ Pour le coup, c’était une rixe 5 La pierre pré·· voit que cela va devenir du vilain, il juge qu’il est temps de jouer-dés fuseaux ; mais au mo’ment où il se dispose à gagner plus au piel qu’à la toise, sauf à moi à me débarbouiller comme ’ je pourrais, le garçon le saisit à la gorge en cria nt au voleur !. °. ’

Le poste était à deux pas, • les soldats accourent, et, ’pour la seconde fois de la journée, nous voici placés entre deux rangées de ces chandelles • de Maubeuge, dont la mèche sent la poudre à canon. Mon camarade essaya de démontrer au ’caporal qu’il n’y avait pas de sa faute, mais l’ancien ne se laissa pas iléchir, et l’on nous enferme au violon : dès lors, Lapierre devient taciturne et triste comme un père de La Trappe ; il ne desserre plusles dents ; enfin, vers les deux heu-, res du matin, le commissaire fait sa ronde, il demande qu’on lui présente les personnes arrêtées, Lapierre paraît le premier’, on lui dit qu’il sortira s’il consent ·à payer. On m’appelIB à mon tour- ; j’entre dans le’cabinet, je reconnais · 5 ’ 10..