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que l’égarement des passions peut produire de plus monstrueux. On m’a compris… Mais n’est-il pas honteux de voir publiquement organiser une prostitution qui, même au milieu de la corruption des grandes villes, s’entoure encore des ombres du mystère : comment ne songe-t-on pas à prévenir en partie ces excès, en isolant les jeunes gens réservés ordinairement à figurer dans ces saturnales.

Il serait également urgent de prévenir l’abus des liqueurs fortes, qui entretiennent chez les condamnés une excitation contraire au calme dans lequel il importe de les maintenir, si l’on veut que la réflexion amène le repentir. Ce n’est pas à dire qu’on doive les en sevrer entièrement, comme cela se pratique en certains cas aux États-Unis : cette diète absolue ne pourrait s’appliquer sans inconvénient aux hommes astreints à des travaux pénibles ; il faut même veiller à ce que les distributions autorisées par les réglements soient consommées par les condamnés qui les reçoivent. En même temps que l’on protégerait ainsi la santé de ces malheureux, on préviendrait de graves désordres. Les jours de repos, il arrive souvent qu’un condamné, voulant faire la débauche, engage ses rations