chaque instant de crier à la garde pour me faire arrêter. Connaissant sa mauvaise tête, je m’enfuis par des rues détournées, et gagnai la maison ; elle n’était pas encore rentrée ; c’est sur quoi je comptais ; mais ayant besoin de quelques-uns de mes effets, je forçai un volet pour entrer dans l’appartement, où je pris ce qui m’était nécessaire. Vous me demandiez tout à l’heure où étaient ces effets : je vais vous le dire maintenant : ils sont rue Saint-Sauveur, chez un nommé Duboc, qui en déposera.
— Vous ne dites pas la vérité… Avant de quitter Francine chez elle, vous avez eu ensemble une querelle très vive… On assure que vous avez exercé sur elle des voies de fait ?…
— C’est faux… Je n’ai point vu Francine chez elle après la querelle ; par conséquent, je ne l’ai pas maltraitée… Elle peut le dire !!!
— Reconnaissez-vous ce couteau ?
— Oui : c’est celui avec lequel je mangeais ordinairement.
— Vous voyez que la lame et le manche sont couverts de sang ?… Cet aspect ne vous cause aucune impression ?… Vous vous troublez !…
— Oui, repris-je, avec agitation, mais qu’est-il donc arrivé à Francine ?… Dites-le-