Page:Vidocq - Les Voleurs - Tome 1.djvu/89

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
21
BAL—BAR

BALANCER SES HALENES, v. a. — Cesser d’être voleur.

BALANÇOIRE, s. f. — Fraude.

BALANCONS, s. m. — Barreaux.

BALLE, BALLE D’AMOUR, s. f. — Physionomie, jolie physionomie.

BALOCHE, s. m. — Testicule.

BALOCHER, v. a. — Tripoter, faire des affaires illicites.

BALUCHON, s. m. — Paquet.

BANQUETTE, s. m. — Menton.

BARBAUDIER DU CASTU, s. m. — Gardien d’hôpital.

BARBEROT, s. m. — Forçat chargé de raser ses camarades. Quoiqu’il ne soit point alloué d’appointemens aux Barberots, l’emploi qu’ils exercent est toujours vivement sollicité, et l’administration ne l’accorde qu’à celui qu’elle croit capable de pouvoir lui rendre quelques services. Le Barberot est donc en même temps frater et agent de surveillance officieux.

Ses fonctions ne se bornent pas à cela, c’est lui qui est chargé de laver, avec de l’eau et du sel, les plaies du forçat qui vient de recevoir la bastonnade.

Le Barberot est déferré, il ne va pas à la