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PRÉFACE.

d’épices ; il y à trois ou quatre pipules où les piolliers sont francillons ; mais d’où viens-tu ? qu’y a-t-il de nouveau ?[ⅼ-6 1]

  1. Pas trop : mais vers les Capucins il y a trois ou quatre tavernes, et les taverniers sont bons français ; mais d’où viens-tu ? qu’y a-t-il de nouveau ?
le malingreux.

Que floutière, sinon qu’un de nos fanandels a affuté un rupin.[ⅼⅰ-1 1]

  1. Pas grand’chose, sinon qu’un de nos camarades s’est moqué d’un gentilhomme.
le polisson.

Comment cela ?

le malingreux.

C’est qu’un de ces luysants, un marcandier alla demander la thune à un pipé, et le rupin ne lui ficha que frou ; le marcandier mouchaille des ornies de balle qui morfioient du grenu en la cour, lors il fiche de son sabre sur la tronche à une, la basourdit, la met dans son gueulard et l’entrolle ; puis, quand il fut dehors, il écrivit contre la lourde ce qui s’en suit :[ⅼⅰ-2 1]

  1. C’est qu’un de ces matins un marcandier alla demander l’aumône dans un château, et le gentilhomme ne lui donna rien ; le marcandier voyant des poules d’Inde qui mangeaient du grain dans la cour, frappa de son bâton sur la tête d’une, et la tua, puis il la mit dans son bissac, puis quand il fut dehors il écrivit contre la porte ce qui suit :