Page:Vidocq - Les Voleurs - Tome 1.djvu/261

Cette page n’a pas encore été corrigée
179
FRA—FRI

l’infortune ? Non, sans doute, ce serait se priver du plus doux de tous les plaisirs ; mais on peut sans inconvénient avoir continuellement l’œil ouvert, et ses portes constamment fermées.

* FRANCS MITOUX, s. m.[1] — Mendians de l’ancien Paris ; ils entouraient leur front d’un mouchoir sale, et marchaient appuyés sur un bâton ; ils se liaient aussi les artères, et savaient si bien prendre les apparences d’hommes malades, que les médecins les plus expérimentés se laissaient tromper par eux.

FRANGIN-ne, s. — Frère, sœur.

FRANGIN DABE, s. m. — Oncle.

FRANGINE DABUSCHE, s. f. — Tante.

* FREDINE, s. f. — Bourse.

FRÉGATE, s. m. — Jeune pédéraste. Terme des bagnes.

FRETIN, s. m. — Poivre.

FRIC-FRAC (Faire), v. a. — Faire effraction.

FRILEUX-euse, s. — Poltron, poltronne.

FRIMER, v. a. — Envisager.

* FRIMION, s. m. — Marché.

FRIMOUSSER, v. a. — Tricher au jeu, préparer les cartes.

  1. Note Wikisource : voir aussi Les Francs-Mitoux en l’annexe « Pièces justificatives »