Page:Vidocq - Les Voleurs - Tome 1.djvu/123

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
55
CAN

lérées ; parmi ces maisons, je dois signaler celle que tient le nommé, ou plutôt (pour conserver à cet être amphibie la qualification qu’il ou elle se donne), la nommée Cottin, rue de Grenelle Saint-Honoré, n° 3 ; la police a déjà plusieurs fois fait fermer cette maison, réceptacle immonde de tout ce que Paris renferme de fangeux, et toujours elle a été rouverte ; pourquoi ? je m’adresse cette interrogation, sans pouvoir y trouver une réponse convenable ; est-ce parce que quelquefois on a pu y saisir quelques individus brouillés avec la justice ; je ne puis croire que ce soit cette considération qui ait arrêté l’autorité, on sait maintenant apprécier l’utilité de ces établissemens où les gens vicieux se rassemblent pour corrompre les honnêtes gens qu’un hasard malheureux y amène.

CANARD SANS PLUMES, s. m. — Nerf de bœuf avec lequel les argousins frappent les forçats qui sont en route pour le bagne.

CANELLE, s. — Caen.

CANER, v. a. — Agoniser, être prêt à mourir.

CANER LA PÈGRENNE, v. n. — Mourir de faim.

CANICHE, s. m. — Bullot carré à oreilles.