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soit, sa réputation était si bien faite et ses chaussures si remarquables, que lorsqu’un individu était arrêté et conduit à M. Limodin, interrogateur, il était sans miséricorde envoyé à Bicêtre si pour son malheur il portait des souliers sortis des magasins de la mère Rousselle. Une semblable mesure était arbitraire sans doute, mais cependant l’expérience avait prouvé son utilité.

Les voleuses, de leur côté, avaient pour couturière une certaine femme nommée Mulot ; elle seule, disaient-elles, savait avantager la taille, et faire sur les coutures ce qu’elles nommaient des nervures.

Les nuances, aujourd’hui, ne sont peut-être pas aussi tranchées ; mais cependant, si un voleur en renom adopte un costume, tous les autres cherchent à l’imiter.

Je me suis un peu éloigné des Cambriolleurs, auxquels je me hâte de revenir ; ces messieurs, avant de tenter une entreprise, savent prendre toutes les précautions propres à en assurer le succès ; ils connaissent les habitudes de la personne qui habite l’appartement qu’ils veulent dévaliser ; ils savent quand elle sera absente, et si chez elle il y a du butin à faire.