moi trop piquant. Elles pourraient d’ailleurs ne pas être bien saisies, parce que je n’ai cité que les quarante premiers vers de cet autre avorton. Mais je transcrirai volontiers la petite lettre d’envoi qui accompagnait ces observations, elle suffira pour le faire connaître.
Cependant, j’avais joint à la tragédie une petite farce qui devait se jouer immédiatement après ma Cléopâtre, et je l’intitulai les Poètes. Pour donner aussi une idée de mon inexpérience en prose, j’en cite un fragment(e). Ni la farce, ni la tragédie n’étaient les sottises d’un sot ; çà et là,
Ah ! malheureux Zeusippe ! qu’as-tu gagné à prendre fièrement dans l’académie des sots le surnom de Sophocléen, tandis que l’heure approche où des mains barbares vont peut-être t’arracher le cothurne ? Je sue et je gèle, quand je songe au destin de ma pauvre tragédie. Mais aussi quel diable de caprice de vouloir arriver d’un bond au sommet du Parnasse, et écrire le poème le plus difficile à bien faire, avant que d’avoir achevé d’apprendre les élémens de la grammaire et du toscan ? Véritable hardiesse de poète !… Mais ces réflexions, c’était avant qu’il les fallait faire ; maintenant il est