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En ce doux et charmant décor
On peut aimer sans en mourir,
Les ajoncs viennent de fleurir ;
Toutes les routes sont en or.

Et l’oiseau chante, chante, chante
Son chant breton qui s’évertue.
En ce grand calme, elle s’est tue,
La vie imbécile et méchante.

Adieu, mon immense rancœur !
Plus rien de laid, plus rien d’amer.
Le bleu céleste de la mer,
Tout le bleu tendre est dans mon cœur.