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La tristesse du paysage
Répond à mes rêves errants.
— Mais qu’est-ce ? — On dirait de la joie.
Tout n’était donc pas mort encor.
Un trait rose, une barre d’or,
Et l’infini rit et flamboie.
Ce bleu tendre, ce bleu divin !
Qu’ai-je vu ? C’est la mer immense
Où tout finit et recommence,
Que nul jamais n’invoque en vain.
Ô consolatrice du monde !
Puissante mer, ô grande mer !
Si j’ai quelque chose d’amer,
Qu’il se noie en ton eau profonde !
Dame de songe et de langueur,
Ensorceleuse de la brume,
Ce n’est que dans ton amertume
Que je pourrai laver mon cœur !