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VIII



Qui rend l’âme franche
Et le cœur content ?
Sur la verte branche
Qui va voletant,
Sautelant, chantant
Toute la nuitée ?
N’est-ce pas pourtant
L’oiselle enchantée ?

Sur la plaine blanche,
Au ciel éclatant,
La lune se penche ;
On la voit flottant
Du bois à l’étang.
Le bel Aristée
Rêve en écoutant
L’oiselle enchantée.