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Moi, je rirai
Tant que j’aurai
Ma blondinette.
VI
J’aime ses yeux et j’adore sa bouche.
Sa bouche rose est une fleur de lin ;
Ses yeux sont verts comme l’eau du moulin,
D’un vert si tendre, oh ! pas du tout farouche.
Elle sourit après qu’elle a dansé ;
Ses cheveux d’or lui font une auréole.
Un peu perverse, adorablement folle,
Elle me rend tout le siècle passé.
Une malice est au coin de ses lèvres,
Une fossette à son joli menton,
Et je crois voir, gardant son blanc mouton,
Quelque bergère en pâte de vieux Sèvres.