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Ma mie aux doux yeux,
Ne sois plus méchante ;
Entends ce que chante
L’arbre merveilleux :
Entends donc, méchante,
L’oiselet qui chante.
III
Si Clodion t’avait connue,
Rose et fraîche comme une infante,
Oh ! quelle chose ébouriffante
Il eût faite avec ta chair nue !
Si Greuze t’avait rencontrée
Folâtrant sur les bords de l’Oise,
Quelle piquante villageoise
Le bon peintre nous eût montrée !
Si Fragonard t’avait surprise
En quelque forêt d’Arcadie,
Qu’il eût fait d’une main hardie
Voler tes jupes dans la brise !