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Sous ses cheveux d’or
À peine on devine
Sa tête divine,
Toute pure encor.
À quoi rêve-t-elle,
La naïve enfant ?
À quelque bouffant
De folle dentelle ;
À tant de mignons
Qui disent : « Je t’aime, »
Sans qu’on tienne même
À savoir leurs noms ;
À sa robe à queue ;
À son beau carlin ;
Peut-être au moulin
Qui battait l’eau bleue,
Au temps où, dit-on,
Fillette champêtre,
Elle menait paître
L’âne et le mouton !