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II

Les voleurs de cadavres aux États-Unis. — Les divers syndicats. — Les cambrioleurs de nécropoles. — Détails macabres. — Most horrible !

Il est bien évident que les peuples anglo-saxons sont infiniment plus pratiques que ceux de races latines, et depuis longtemps ils ont su très pratiquement trouver un capital à exploiter dans les morts, tout aussi bien que dans les vivants. Tout le monde se rappelle cette histoire d’Anglais exploitant en grand les momies d’Égypte, dont ils faisaient de l’engrais, après avoir vendu fort cher les bandelettes pour divers usages.

Eh bien, depuis quelques années, une bande de cambrioleurs des États-Unis, un syndicat parfaitement organisé, un Trust formidable, comme l’on dit là-bas, s’est constitué pour aller voler dans les cimetières les corps des princes de la finance, des chemins de fer, du blé ou du lard salé, milliardaires ou simplement quelques centaines de fois millionnaires.

Un Gould, un Mackay, un World, un Rockfeller, un Carnégie ou l’un des membres de sa famille meurt-il, vite le syndicat des cambrioleurs de nécropoles, dont font partie la plupart des gardiens