De m’avoir fait venir aux coups ;
La campagne estoit allumée,
L’air gros de bruict et de fumée,
Le ciel confus de nos debats,
Le jour triste de nostre gloire,
Et le sang fit rougir la Loire
De la honte de vos combats.
C’est assez fait de funerailles ;
On void un assez grand tableau
De chevaux, d’hommes, de murailles,
Que la flamme a jetté dans l’eau ;
C’est assez, le ciel s’en irrite,
Et, de quelque si grand merite
Dont l’honneur flatte nos exploits,
Il n’est rien de tel que de vivre
Soubs un roy tranquille, et de suivre
La saincte majesté des loix.