adonc fust mise nostre chalenge pour affermer bataille de vous meismes avec C personnes des plus souffisanz de vostre part, et nous meismes a autretant. Et se vous ne voulez ou l’une voie ou l’autre, que vous nous assignez certain jour devant la cité de Tornoy pour combatre pooir contre pooir dedenz X jours après la date de ces lettres. Et les choses dessus dittes voulons estre cogneues par tout le monde ; et que en ce est nostre desir non mie par orgueil ne par outrecuidance, mais afin que Nostre Seigneur mette repos de plus en plus entre crestiens, et pour ce que le pooir des anemis Dieu fust resistez et crestienté essauciée. Et la voie que sur ce vouldrez eslire des offres dessus dittes, escrisiez-nous par le porteur de ces lettres en li faisant hastive delivrance. Donné souz nostre grant seel à Elchin[1] sus l’Escaut, delez Tournoy, en l’an de grâce M CCCXL, le XXVII jour de juillet[2].
Quant le roy de France et son conseil orent veues ces lettres, tantost envoia response au roy d’Angleterre sus ceste forme :
« Phelippe, par la grâce de Dieu, roy de France, à Edouart, roy d’Angleterre. Nous avons veues unes lettres aportées en nostre court, envoiées[3] à Phelippe