Page:Viard - Grandes chroniques de France - Tome 8.djvu/250

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

avoient ja acraventé, si donnerent trives à ceus de Hainaut et s’en retournerent pour leurs terres deffendre.


XLVIII.
Des messages as Tartarins[1].

Après, en l’an ensivant M CCC et III, en la sepmaine de Pasques vindrent à Paris, au roy de France, les messages aus Tartarins, disans que se le roy de France et les barons du peuple crestien, leurs gens, en aide de la Sainte Terre envoieroient, le seigneur de eulz, le sire de Tartarie, aus Sarrazins a toutes ses forces se combatroit, et seroient fait tant li comme son peuple de bonne volenté crestiens.


XLIX.
De la bataille de Lille et de l’accusement le pape de Rome[2].

En cest an ensement, à Lille i chastel en Flandres, le jour d’un jeudi après les octaves de Pasques[3],

  1. Guillaume de Nangis, Chronique latine, dans Rec. des Hist. des Gaules et de la France, t. XX, p. 588, éd. Géraud, t. I, p. 326, et Continuation, ibid., p. 335, et Mémoires de la Soc. de l’histoire de Paris et de l’Île-de-France, t. XXIII, p. 250.
  2. Guillaume de Nangis, Chronique latine, dans Rec. des Hist. des Gaules et de la France, t. XX, p. 588, éd. Géraud, t. I, p. 326, et Continuation, ibid., p. 335, et Mémoires de la Soc. de l’hist. de Paris et de l’Île-de-France, t. XXIII, p. 250.
  3. 18 avril 1303. La Chronique tournaisienne donne la même date pour cette action ; voir Chronique artésienne, éd. Funck-