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et citez[1] qui pas ici ne sont nommées pour eschiver la confusion, et pour ce que li non sont en langue Thyose où l’en ne puet assigner propre françois. En cele partie, furent ajoustées les II parties de Frise qui estoient du roiaume Lothaire et par desus ceste division li fu encores otroiée la cité de Mez, l’abbaïe Saint Pere et de Saint Martin[2] et la contéez de Molensi[3], et toutes les viles et les apartenances de cele contrée. Et si li fu doné, pour bien de pais et de charité, une partie d’Ardenne, tant comme uns fluns qui a non Urtha[4] en depart, jusques à tant que ele chiet en Muese.

Ci après resont nommées les citez et les bones viles de la partie le roi Kalle.[5]Lyons sor le Rone,[6]Besençon,[7]Viene,[8]Tungres,[9]Toul,[10]Verdun,[11]Cambray,

  1. Voir les noms de ces villes dans Annales de Saint-Bertin, éd. Pertz, Mon. Germ. hist., Scriptores, t. I, p. 488-489 ; dans Rec. des Hist. des Gaules, t. VII, p. 109 et 110, et dans C. Dehaisnes, les Annales de Saint-Bertin et de Saint-Vaast, p. 205 et suiv.
  2. Abbayes de Saint-Pierre et Saint-Martin, près de Metz.
  3. Latin « et comitatu Moslensi », c’est-à-dire le pays de Moselle ou Mosellois. D’après de Bouteiller, Dict. topogr. de la Moselle, p. 177, le pagus, comitatus ou ducatus Mosellensis ne comprenait que la partie située dans le voisinage de la cité de Metz.
  4. L’Ourthe, rivière de Belgique.
  5. Lyons sor le Rone, Lyon (Rhône).
  6. Besençon, Besançon (Doubs).
  7. Viene, Vienne (Isère).
  8. Tungres, Tongres, Belgique, prov. de Limbourg.
  9. Toul, Meurthe-et-Moselle, ch.-l. d’arr.
  10. Verdun, Meuse, ch.-l. d’arr.
  11. Cambray, Cambrai, Nord, ch.-l. d’arr.