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LES POÈMES BARBARES

Antiquité biblique : Qaïn et la Vigne de Naboth ;

Antiquité égyptienne : Néférou-Ra ;

Antiquité homérique : Ekhldna, le Combat homérique ;

Antiquité océanique : Genèse polynésienne ;

Antiquité et Moyen Âge nordiques : scandinaves avec la Légende des Nornes, la Vision de Snorr, l’Épée d’Angantyr, le Cœur de Hialmar, la Mort de Sigurd ; — finlandaises avec les Larmes de l’Ours et le Runoïa ; — bretonnes avec le Jugement de Komor et le Massacre de Mona ;

Inde islamique des Mongols : la Vérandah, Nurmahal, Djiann-Arâ, le Conseil du Fakir ;

Pays tropicaux, et dans ce groupe figurent entremêlés les poèmes animaliers (l’Oasis, les Hurleurs, les Éléphants, le Sommeil du Condor, les Jungles, le Jaguar, les Taureaux, le Rêve du Jaguar) et les souvenirs de l’île natale (la Fontaine aux lianes, le Manchy, l’Aurore, le Bernica).

Suivent environ vingt poèmes d’un caractère personnel ou philosophique : Ultra Cœlos, les Montreurs, le Vœu suprême, les Damnés, le Vent froid de la Nuit, Requies. L’auteur y rattache des poèmes assez longs qui nous transportent au Moyen Âge : Un Acte de Charité, les Deux Glaives, l’Agonie d’un Saint, les Paraboles de Dom Guy. S’il les a placés là, c’est sans doute qu’il entendait moins y conter des drames du passé qu’y exposer ses idées sur l’humanité. À ces poèmes médiévaux la nouvelle édition du recueil en 1878 a joint les trois poèmes sur le Cid tirés du Romancero :