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faut se reporter à un livre du P. Castel, jésuite, ami de Montesquieu, l’Homme moral. Toulouse 1756, p. 100, où il dit :

« M. de Montesquieu me pria de lui corriger religieusement son ouvrage de la Grandeur des Romains. Il l’imprimait en Hollande par la médiation de l’ambassadeur, M. le comte de Vanhœ. L’ouvrage parut exempt de reproche, tel que je l’avais légitimé.

« L’article seul du Suicide se glissa dans une seconde ou troisième édition. Les vrais magistrats et l’auteur même, sans que je m’en mêlasse, le firent ôter… »

De ceci il résulte que la première édition parut en Hollande et ne contenait pas l’éloge du suicide. Ces deux conditions ne s’appliquent qu’à l’édition Amsterdam, Desbordes, qui a des cartons et un errata.


DE L’ESPRIT || DES || LOIX ||


ou du Rapport que les loix doivent avoir avec la cons- || titution de chaque gouvernement, les mœurs, || le climat, la religion, le commerce, etc. ; à quoi l’auteur a ajouté || des recherches sur les loix romaines touchant les || successions, sur les loix françoises et sur les loix féodales.

On sait aujourd’hui (voir supra, p. 263), que le chef-d’œuvre de Montesquieu parut en 1748.

Personne n’a jamais vu cette date sur une édition de l’Esprit des Lois ; cependant tous les bibliophiles sont d’accord pour vaincre cette difficulté. Il s’agit d’une édition sans date, donnée à Genève.

Mais il y a plusieurs éditions dans ces conditions :

Genève, Barillot et fils, 2 vol. in-4.

Cartons dans le 1er vol., pages 23 et 24, 27 et 28, 29 et 30, 37 et 38, 45 et 46, 47 et 48, 85 et 86, 87 et 88, 185 et 186, 227 et 228, 261 et 262 ; dans le 2e, pages 267 et 268, 273 et 274, 425 et 426, 427 et 428.

Genève, Barillot et fils, 2 vol. in-4.

Fautes à corriger à la fin du 1er vol.