Page:Vialla de Sommières - La nation aux gardes-françoises, 1789.djvu/23

Cette page n’a pas encore été corrigée

Pour vous, braves Soldats, reposez-vous sur une mère sensible, vous m’êtes devenus trop chers, vous avez trop de droits à mon estime pour que je néglige de vous récompenser.
C’est moi qui veille sur vous ; je vais inspirer ma favorite, Paris va vous prendre sous sa protection, ses Habitants seront vos pères, ils vous réserveront aux meilleures places dans votre retraite ; pendant le temps de vos services, ils vous destineront aux gratifications, on vous nommera les Soldats de la Nation ; ce titre caractéristique annoncera vos âmes généreuses, il sera pour vous un hommage immortel ; nos descendants entendront le récit de vos actions avec un plaisir mêlé d’enthousiasme, et votre mémoire s’éternisera dans tous les cœurs des Français.
Et vous, dignes Représentants de la plus tendre mère, consignez dans les fastes de l’Histoire nationale un acte dont bien des siècles, depuis l’antiquité Romaine, n’ont eu d’exemple ; que leur nom, confondu