Page:Vialla de Sommières - La nation aux gardes-françoises, 1789.djvu/19

Cette page n’a pas encore été corrigée

Arme ton bras, Louis….. frappe…. Que dis-je, la main des Rois n’est pas faite pour tremper dans un sang impur ; mais demande ou consens, les coupables ne seront plus. Ton cœur ne peut… sa bonté vous pardonne, lâche cabalistes, mais craignez ma juste colère, craignez que je n’interdise au Tiers la liberté de vous accorder ses services ; craigniez que je ne vous renferme dans votre cercle étroit, et que vous forçant par-là à labourer vos champs, à pétrir votre pain, à texurer vos vêtements, vous ne sentiez bientôt le néant de votre être. Vous apprendrez alors à apprécier la sueur de cette classe que jusqu’ici, vous avez foulée ; de cette classe de qui vous tenez tout, le corps et la substance des Etats.
Allez impies, allez athées, semblables à ces enfants ingrats qui, favorisés une fois du hasard et de la fortune, méprisent leur mère et ses autres enfants, vous oubliez que c’est dans mon sein que vous avez puisé la vie ;