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Lovaln. Lovain, 16^8, pet. in-80. — Dévotes Conceptions, tXc, par le même. Louvain , 1659, pet. in-80. Ces deux livres, de la bibliothèque d’Éd. Turquety, ont été acquis par un amateur belge.

Nous avons de Bonaventure de Fourcroy (V. 16 1 0- 1691) un sonnet passable dans les Mvses illvstres, 1658, et cinq sonnets dans le recueil de Sercy^ outre plusieurs pièces de vers qui portent son nom. — B. de Fourcroy a publié en 16^1, Paris_, in-40, un sonnet à M. le prince de Conty, et a fait paraître vingt et un sonnets médiocres contre le cardinal Mazarin. — Ses trois autres ouvrages sont en prose. Un sonnet d’A. Lesprit, le seul qui soit tombé sous nos yeux, est dans les Mvses illvstres. Il ne faut pas confondre l’auteur avec l’abbé Esprit, dont le prénom est inconnu, encore moins avec Jacques Esprit.

Le P. Anselme {Histoire des grands officiers de la couronne) parle en ces termes d’un sonnettiste célèbre : — « François « d’Espinay, marquis de Saint-Luc, comte d’Estelan, ce chev. des ordres du roy, gouverneur de Périgord, étoit « fils puîné de Timoléon d’Espinay, connu sous le nom de « maréchal de Saint-Luc, mort en 1644. Le fils aîné, entré « dans les ordres, mourut cinq semaines après le maréchal ; « il étoit nommé à l’archevêché de Bordeaux. François, devenu chef de la famille, en prit les titres et honneurs, et « vécut jusqu’en 1670. Il laissa un fils unique qui n’eut pas ce de postérité mâle et en qui s’éteignit cette ligne de la « maison d’Espinay-Saint-Luc. » — Voici le sonnet qui a suffi pour faire au comte d’Estelan ou d’Ëtelan une renommée durable, malgré un peu de recherche, quelques antithèses et des répétitions de mots :

Miroir, peintre et portrait qui donnes, qui reçois,
Et qui porte en tous lieux avec toy mon image ,