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On me fit monter. Le visage fut découvert. Je le reconnus, ce qui fut constaté sur le registre.|2}}

 « L’ordre pour la sépulture arriva à quatre heures et demie. C’était un arrêté du Comité de sûreté générale, portant que les gardiens du Temple se concerteraient pour faire donner la sépulture au fils de Louis Capet, dans le lieu et suivant les formes ordinaires, et encore assistés de deux commissaires civils de la section du Temple.
 « À sept heures, ces deux commissaires arrivèrent avec l’officier de police chargé du registre. Celui-ci, aux termes de la loi, devait vérifier le décès par l’inspection du cadavre. Les gardiens, pour s’entourer encore d’un plus grand nombre de témoignages sur l’identité de l’individu qu’il s’agissait d’inhumer, invitèrent les deux commissaires civils de la section du Temple et tout l’état-major de garde au poste d’assister à cette vérification, et ceux d’entre eux qui reconnaîtraient le fils de Louis Capet, de le déclarer et de l’attester par leurs signatures.
 « Tous le reconnurent et signèrent au registre. »

Il s’agissait des officiers qui avaient pris la garde le jour même à midi. Déjà pareil témoignage avait été demandé aux officiers de garde la veille. On se rappelle que je l’ai dit au commencement de ce chapitre.

Après cette dernière constatation, toutes les formalités étant remplies, le cadavre fut placé