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de Naundorff qui ont eu l’idée de copier le Cimetière de la Madeleine, et alors ce procédé les juge, et condamne avec eux la cause soutenue par de tels moyens.

En terminant, je dois donner à mes lecteurs des nouvelles de la situation particulière de M. l’abbé Dupuy. On n’a pas oublié les renseignements qu’il m’a fallu produire sur ce prêtre. Dès le 26 avril, M. l’abbé Dupuy m’a promis dans son journal une réponse terrible. Je l’attends encore. Il me défiait aussi de m’adresser à l’évêché de Périgueux, pour avoir la confirmation des renseignements que j’avais reçus et publiés. Je ne me suis point adressé à l’évêché de Périgueux ; cependant, l’évêché a répondu, ce qui me dispense, on le comprendra, de nommer mon correspondant. Voici la réponse de l’évêché : Depuis quelques jours, M. Dupuy n’est plus aumônier ; tous ses pouvoirs lui ont été retirés ; il n’a gardé que la permission de dire la messe dans la chapelle de l’hospice. J’émets le vœu bien sincère que la peine dont il est frappé lui ouvre enfin les yeux. Il sentira combien sa conduite était devenue peu digne d’un prêtre. Il en changera. Alors, après s’être montré justement sévère, l’évêché de Périgueux pourra se montrer clément.

Et j’en reste là, estimant avoir terminé mon œuvre et démontré d’une façon péremptoire « l’imposture des Naundorff ».


FIN