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invraisemblance tellement inintelligente, qu’elle démolit de fond en comble sur ce point l’autorité que M. Veuillot prête aux Mémoires de Mme de Tourzel. »

Tout ce que me répond la Légitimité, au sujet des explications que j’ai données à propos de l’attitude prise par Louis XVIII, en 1815 et durant les années suivantes, est de cette force-là. Aussi m’abstiendrai-je d’y répliquer. Je note seulement un mot qui est échappé à M. Dupuy. Je lui avais fait remarquer que le corps de la princesse Élisabeth ne fut pas plus recherché que celui du Dauphin, et j’avais ajouté : « Si les naundorffistes se piquaient de logique, ils devraient en conclure que la princesse Élisabeth a survécu, elle aussi, à la Révolution. » ─ « L’oubli de Louis XVIII, répond la Légitimité, l’oubli de Louis XVIII relativement aux restes – disons : aux reliques – de cette princesse, sa propre sœur, ne prouve qu’une chose contre lui : c’est qu’il n’avait pas de cœur. » Ainsi donc, M. l’abbé Dupuy déclare que le roi Louis XVIII ne s’est pas occupé du corps de sa propre sœur, parce qu’il n’était qu’un profond égoïste. Mais, s’il ne s’est guère occupé du corps de son neveu, c’est évidemment, d’après le même abbé Dupuy, pour une autre raison.

Je me suis étendu assez longuement sur les réponses, les soi-disant réponses, que la Légitimité a faites à la première et à la plus courte partie de mon travail, celle où j’ai donné les preuves de la mort du Dauphin au Temple.