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C’en est assez. L’imposture et l’hypocrisie de ces gens-là me semblent suffisamment prouvées. Ils n’ont pas craint, malgré leur prétendue piété, d’essayer de mettre le Saint-Siège en contradiction avec lui-même. Ils ont subtilisé en 1877, une bénédiction du Souverain-Pontife, et ils la donnent encore comme une reconnaissance de « leurs droits », bien que la formule employée ne comporte rien de semblable, bien qu’ils aient été sommés de mettre un terme à cette profanation, bien que l’Univers, sur la demande même de la nonciature, ait inséré jadis une note pour protester hautement contre cette odieuse exploitation. Ils ont beau faire ; c’est en vain qu’ils se maquillent, ils porteront toujours la marque de leur vile origine : ce sont les dignes enfants du Naundorff, de « cet homme perdu, qui s’est vanté mensongèrement d’être le duc de Normandie » !