Page:Veuillot - L’Imposture des Naundorff, 1885.djvu/153

Cette page n’a pas encore été corrigée

et celui des autres puissances, concernant le duc de Normandie, et que les renseignements que le gouvernement a pu recueillir à ce sujet ne sont pas de nature à être communiqués. Vous pouvez cependant être assurée, madame, que ces renseignements ne contiennent aucune donnée qui pourrait être utile à votre procès.|2}}

 « Veuillez agréer, madame, l’assurance de ma haute considération.


« Le ministre des Pays-Bas,
« Baron de Zuylen-Nyeveld.


« Madame Amélie de Bourbon, boulevard Magenta, 133. »


Vous connaissez maintenant le texte, d’après les naundorffistes, de cette lettre qu’ils déclarent si écrasante pour leurs adversaires. Eh bien, non, je n’éprouve pas du tout l’impression qu’un homme écrasé doit ressentir. Que dit, en somme, ce document ? Que Mme Laprade a présenté une « requête pour obtenir communication de pièces relatives au duc de Normandie » ; qu’on lui oppose une fin de non-recevoir, parce « qu’il n’y a pas eu de correspondance entre le gouvernement néerlandais et celui des autres puissances, concernant le duc de Normandie » (l’imposteur allemand et ses champions avaient toujours affirmé le contraire). On ajoute qu’il a bien été recueilli des renseignements « à ce sujet », mais que ces renseignements « ne sont pas de nature à être communiqués »,